Deux dimanches ont été consacrés à cette première tournée de 4 jardins potagers ancrés dans leur communauté du Suroît. Les stars de la tournée: les jardins Incroyables Comestibles de l’école Marie-Rose à St-Timothée, les jardins communautaires de Beauharnois, les jardins pédagogiques de l’école des Jeunes-Riverains à St-Anicet et finalement, les jardins communautaires et Incroyables comestibles de Huntingdon.
Les participants ont pu rencontrer les jardiniers responsables de ces jardins et en connaîtra davantage sur leur expérience, leur apprentissages et leurs défis. Une tournée vraiment sympathique dont vous pouvez aussi profiter à travers les photos. Plein d’idées y sont révélées: inspirez-vous!
La tournée est une initiative des Incroyables comestibles du Suroît (pour devenir membre du groupe Facebook cliquez ici)
Jardins communautaires et Incroyables comestibles de Huntingdon

Vanessa Théorêt, nutritionniste et chargée de projet pour Vie en forme, nous explique comment le comité des jardins communautaires du Haut-St-Laurent et elle sont parvenus à donner un second souffle à cet espace impopulaire et voué à être condamné.

Un lot privé entretenu par une résidente à proximité. Des perches de cèdres limitent l’envahissement de la pelouse dans la surface cultivable.
Jardins pédagogiques de l’école des Jeunes-Riverains à St-Anicet

Des chênes semés et plantés par les élèves en façade du bâtiment scolaire. Un jour leur ombre apportera fraîcheur autour de l’école.

L’enseignante et instigatrice des jardins, Marie-Claude Lévesque, nous explique que les parents bénévoles ont été persévérants puisqu’il ont faire ce jardinet deux fois! On y retrouve des fraises, de la rhubarbe, des framboisiers, de la phacélie et des cosmos.

Phacélie, une plante qui attire les insectes bénéfiques et fait un excellent couvre-sol. Ici, on la laisse sécher afin que les enfants voient la plante à la fin de sa maturité.

Une classe a élaboré son jardin autour de la littérature avec les histoires de L’inspecteur Lapou, le Colombo du potager (publiées chez Gallimard Jeunesse).

Une élève devant la jardin des 3 soeurs (thématique amérindienne). Les maïs profitent de l’azote des haricots qui poussent à proximité, lesquels peuvent grimper à leur tiges; les courges s’étalent entre les maïs et font un couvre-sol qui empêche la mauvaise herbe de pousser. Dans ce jardin-ci du basilic et des tomates ont aussi été intégrés.

Une cabane à outils dont le toit permet de récupérer l’eau de pluie pour arroser. Lorsque la porte du cabanon est ouverte, c’est le signal que les enfants peuvent venir au jardin afin de ne pas échapper à la vigilance des surveillants!
Jardins communautaires de Beauharnois

Francis Naud Véronneau a été engagé suite au désir de 4 organismes de la ville pour revitaliser les jardins communautaires . Ces jardins sont au coeur de la ville et entourés du centre communautaire, de la bibliothèque municipale, d’une école primaire ainsi que d’une garderie.

Les tomates croulent sous leur propre poids! Francis s’ajustera l’été prochain en installant des tuteurs plus solides et ce, plus tôt en saison.

Des bacs de fraises entièrement faits de palettes recyclées! On y glisse aussi des fraisiers par les interstices.

Une nouveauté, le chou Lollipops ! Des petits choux frisés (kale) poussent aux intersections de la tige principale et des tiges secondaires.

Certaines sections des jardins sont ouvertes pour la récolte aux résidents de la ville seulement. Une aide pour l’entretien ponctuelle ou assidue est évidemment appréciée!

Aussi solides que belles, ces chaises Adirondak sont du pur recyclage de palettes! Conception et réalisation par Francis Naud Véronneau.
Jardins Incroyables Comestibles de l’école Marie-Rose à St-Timothée

Guidées par Jasmine Kabuya Racine et Stéfanie Renaud, les participants découvrent le jardin libre-service en façade l’école.

Trois sortes de haricots y sont cultivés. Jaunes et verts sont nains tandis que les violets sont grimpants. Stéfanie a eu l’idée de laisser un panier au jardin et d’y mettre régulièrement des légumes ou des fruits pour inviter les citoyens à se servir.

Ces minuscules concombres à confire ne sont pas plus gros que le bout du pouce. Croquants et légèrement amers, ils ont l’aspect de pastèques pour souris! Essayez-les! Son nom latin: Melothria scabra. Merci à Josée du potager urbain pour la découverte.

Dans la cour d’école, une plate-bande où poussent une majorité de plantes comestibles, médicinales ou nourricières pour les insectes bénéfiques. Toutes les plantes doivent supporter la grande chaleur et la sécheresse, car l’endroit est extrêmement exposé et les plantes dépendent principalement de la pluie.

Les framboisiers jaunes n’ont pas donné de fruits cette année. On espère qu’on y goûtera l’an prochain!
En somme, nous pouvons dire que la région recèle de beaux projets et surtout, de citoyens impliqués merveilleux. Bravo à toutes les personnes qui ont rendu possible ces potagers qui améliorent la qualité de vie de tout un chacun.
Texte et photos par Jasmine Kabuya Racine.